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INTERVIEW PROFESSOR FRANCINE NTOUMI

FOUNDER OF THE CONGOLESE FOUNDATION FOR MEDICAL RESEARCH

 

I believe that women are an important part of developing science in Africa, and look forward to a future with more female African scientists.

As a female African scientist from central Africa, the region of Africa that contributes the least to the continent's research outputs, I am convinced that the training, employment, and promotion of women in science are essential components of efforts to advance health research and services in Africa. I have this conviction because of my own experience.

I have faced so many challenges, starting from my education in the Republic of the Congo, a country where careers are divided according to sex, with science being securely in the domain of men. I had to fight every step of the way, but was fortunate to get an opportunity for doctoral training in Europe, on the back of which I have gradually built my experience and my career. Returning to Africa, I initiated research activities in both Gabon and the Republic of the Congo, along with studies of the molecular determinants of drug resistance and virulence in Plasmodium falciparum, but still found many doors closed to me. For this reason, in 2008, I established the Congolese Foundation for Medical Research with the primary goal of developing and strengthening clinical research activities on prevalent infectious diseases.

 

I am currently leading two large international consortia on infectious diseases and ss a female African leader in science, I face challenges daily, but these experiences only make me stronger and more resolute in my determination to revolutionise the role of female scientists in Africa. I articulate this philosophy in the regular events I organise for schoolchildren to encourage girls to consider choosing a career in science. I already note increasing numbers of female Congolese students applying for doctoral supervision. 

 

Francine Ntoumi

ENTREVUE PROFESSEUR FRANCINE NTOUMI

FONDATRICE DE LA FONDATION CONGOLAISE POUR LA RECHERCHE MÉDICALE

 

Je crois que les femmes jouent un rôle essentiel dans le développement de la science en Afrique, et je suis impatiente de voir un avenir avec plus de femmes scientifiques africaines.

 

En tant que femme scientifique africaine d'Afrique centrale, la région d'Afrique qui contribue le moins aux résultats de la recherche sur le continent, je suis convaincue que la formation, l'emploi et la promotion des femmes dans les sciences sont des éléments essentiels des efforts visant à faire progresser la recherche et les services de santé dans Afrique. J'ai cette conviction en raison de ma propre expérience.

 

J'ai fait face à tant de défis, à commencer par mon éducation en République du Congo, un pays où les carrières sont réparties selon le sexe, la science étant en toute sécurité dans le domaine des hommes. J'ai dû me battre à chaque étape, mais j'ai eu la chance d'avoir une opportunité de formation doctorale en Europe, sur la base de laquelle j'ai progressivement construit mon expérience et ma carrière. De retour en Afrique, j'ai initié des activités de recherche au Gabon et en République du Congo, ainsi que des études sur les déterminants moléculaires de la résistance aux médicaments et de la virulence chez Plasmodium falciparum, mais j'ai encore trouvé de nombreuses portes fermées. Pour cette raison, en 2008, j'ai créé la Fondation congolaise pour la recherche médicale dans le but principal de développer et de renforcer les activités de recherche clinique sur les maladies infectieuses répandues.

 

Je dirige actuellement deux grands consortiums internationaux sur les maladies infectieuses et en tant que femme leader africaine dans le domaine des sciences, je suis confrontée à des défis quotidiens, mais ces expériences ne font que me rendre plus forte et plus résolue dans ma détermination à révolutionner le rôle des femmes scientifiques en Afrique. J'articule cette philosophie dans les événements réguliers que j'organise pour les écoliers afin d'encourager les filles à envisager de choisir une carrière en science. Je note déjà un nombre croissant d'étudiantes congolaises sollicitant un doctorat.

 

Francine Ntoumi

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